Ce que recherche l’ostéopathe, c’est avant tout à redonner de la mobilité là où elle a disparu.
Pour cela il utilise différents types de techniques, adaptées à l’âge et à la constitution du patient :
Les techniques structurelles directes
Elles sont utilisées nu niveau des membres, du bassin et du rachis. L’articulation est positionnée dans le paramètre en restriction puis mobilisée au cours d’un mouvement de haute vélocité et basse amplitude dans la direction de la restriction. Le mouvement rapide qui se produit au sein de l’articulation y provoque un « vide » faisant brusquement entrer du liquide synovial, ceci provoque parfois un crac.
Les techniques structurelles myotensives :
Elles sont utilisées au niveau des membres, du bassin et du rachis : L’articulation est positionnée dans le paramètre en restriction, puis on utilise la contraction de muscles spécifiques afin de mobiliser l’articulation et jouer sur le tonus de base de ces muscles.
Les techniques viscérales :
Elles sont utilisées au niveau des viscères (estomac, intestins…) et ont pour but de restaurer ou d’améliorer les capacités de glissement entre les différents plans formés par les feuillets viscéraux
Les techniques fasciales :
Elles sont utilisées au niveau des fasciae, qui constituent un réseau de feuillets péri-musculaires et péri-articulaire. Dans le cas de traumatismes ou d’opérations chirurgicales ayant laissé une cicatrice, l’élasticité de ces fasciae est modifiée et ils créent une restriction dans les mouvements de l’articulation à proximité
Les techniques crâniennes
Elles sont utilisées au niveau du crâne, et ont pour objectif de traiter les restrictions de mobilité au niveau des sutures inter osseuses. Principalement indiquées pour les nourrissons et les jeunes enfants, elles sont parfois utilisées pour traiter des symptômes globaux tels que les troubles de l’humeur ou du sommeil.
A PRIORI SUR LE CRAQUEMENT ARTICULAIRE
Le craquement articulaire qui accompagne certaines manipulations est souvent considéré, à tort, par les patients comme le signe d’un geste thérapeutique réussi.
Il n’y pourtant rien de plus simple que de faire « craquer » ses doigts, sans pour autant qu’il y ait nécessité ni utilité de le faire. Il en va de même pour les autres articulations du corps. Le craquement n’est pas la justification du geste thérapeutique il n’est qu’une conséquence inconstante d’une mobilisation de l’articulation.